La peur, c’est quoi ?
La peur présente un état émotionnel, qui ressemble à l’inquiétude et qui se manifeste face à une anticipation ou en présence d’un danger. La peur se déclenche dans l’amygdale qui présente l’une des régions du cerveau. Il ne faut pas confondre cette partie du cerveau avec les amygdales occupant le fond de la gorge. La partie concernée, responsable de la surgie de la peur, se compose de plusieurs neurones qui se rassemblent afin de former une sphère au centre du cerveau. Lorsqu’on ressent une menace qu’elle soit réelle ou imaginée, l’amygdale s’active et déclenche des réactions dans le cerveau qui vont par la suite se répartir sur toutes les régions de l’organisme. Il s’agit bien de la sensation de peur.
L’effet de l’adrénaline et de la noradrénaline
En ce qui concerne les
hormones impliquées dans la peur, elles sont l’adrénaline produite par les
glandes surrénales et la noradrénaline créée par le
cerveau. Ces deux hormones assurent deux fonctions : elles agissent à
distance sur les organes du corps et jouent le rôle de neurotransmetteurs
c’est-à-dire qu’elles transmettent le message d’un neurone vers une autre. La
réaction de l’adrénaline et de la noradrénaline alerte le corps qui va se
mettre en état d’alerte. Voilà ce qui se passe au moment de la peur.
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La respiration et les battements cardiaques
s’accélèrent tandis que les vaisseaux sanguins se contractent. Rapidement, le
flux sanguins augmentent, les muscles reçoivent de l’oxygène et le corps se
prépare à se défendre. Ce phénomène provoque parfois des maux de tête chez la
personne anxieuse.
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L’estomac se contracte et provoque le vomissement. En
effet, face à la peur, le corps réduit la quantité de l’énergie consacrée à la
digestion et consacre la totalité de son énergie à la défense.
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La pupille se dilate afin de bien observer la menace
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Les mains deviennent moites. La sudation sert à
refroidir les muscles pour qu’ils réagissent bien face à la menace. La personne
fait l’un de ces choix : fuir ou se
battre.
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La personne qui a peur devient agressive.
L’agressivité est une réponse normale. L’organisme l’utilise en situation de
combat.
La peur avant une chirurgie
Nombreux sont les patients
qui cèdent à la peur avant de subir une chirurgie. Les patients les plus
anxieux sont généralement ceux qui se présentent pour une chirurgie esthétique
comme la liposuccion par exemple. Ces patients passent sous le bistouri pour
des motivations esthétiques. Leur objectif consiste à corriger l’aspect du ventre ou la forme d’une autre région du corps au moyen d’une lipoaspiration. Ils
sont en bonne santé. Et c’est bien l’une
des raisons, responsables de l’amplification de la peur. Or, il était prouvé
scientifiquement que la peur retarde la guérison. Ces patients très anxieux à l’idée d’être
opérés doivent impérativement être bien entourés par l’équipe médicale. Il faut
leur fournir une prise en charge adaptée : leur fournir les informations
susceptibles d’apaiser leur crainte, leur prescrire un traitement
pharmacologique et parfois, les conseiller de faire une séance d’hypnose.
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